After Works. 2020

Cette installation se compose de 36 tirages en 24cmx280cm sur celluloïd accrochés par des systèmes de suspension de fond (pieds et barres utilisés en studio photo). La forme de l’installation dépend et s’adapte au lieu qui l’accueille, différentes propositions d’accrochage sont envisageables.

En 2016, au cours d’une résidence à la Maison Cocteau, je réalise une installation dans les jardins du domaine à l’aide d’une dizaine de kilomètres de pellicules vierges voilées. Les 36 pellicules de l’installation After works sont une sélection tirée de cette installation passée.

Ces images à grande échelle sont regroupées par familles de dessins formés par l’altération du temps sur la pellicule sensible.

Plutôt que de mourir parce qu’exposées à la lumière, ces pellicules vierges ont servi de support à la nature qui y a laissé ses traces. À la manière du photographe dans son laboratoire argentique qui déroule ses films pour les sécher et qui découvre ses images pour la première fois, j’ai repris la même verticalité de ce geste intime. Celui-ci s’oppose aux installations extérieures essentiellement conçues sur un mode de suspension horizontale.

Cette verticalité s’inspire également de l’agencement des forêts composé d’arbres tendus vers le ciel. After works invite le public à s’immerger dans cette forêt d’images en circulant d’une pellicule à une autre.

After Works.

This installation consists of 36 prints in 24cmx280cm on celluloid hung by background suspension systems (feet and bars used in photo studio). The form of the installation depends on and adapts to the place that hosts it, different hanging proposals are possible.

In 2016, during a residency at Maison Cocteau, I created an installation in the gardens of the estate using around ten kilometers of veiled virgin film. The 36 films of the installation After works are a selection taken from this past installation. These large-scale images are grouped into families of designs formed by the alteration of time on the sensitive film.

Rather than dying because of exposure to light, these virgin films have served as a support for nature, which has left its traces there. Like the photographer in his analogue laboratory who unrolls his films to dry them and who discovers his images for the first time, I took up the same verticality of this intimate gesture.

This contrasts with outdoor installations that are essentially designed as a horizontal suspension. This verticality is also inspired by the arrangement of forests made up of trees stretched towards the sky. After works invites the public to immerse themselves in this forest of images by moving from one film to another.