Textes.

  • "Spomenik, mon coeur va exploser" par Madeleine Filippi. 2025

    L’exposition Spomenik, mon coeur va exploser, est le fruit d’un travail de recherches en cours d’Andréa Vamos depuis plus de trois ans dans la région des Balkans sur les spomeniks. Ces monuments commémoratifs de l'ex-Yougoslavie, érigés principalement entre 1950 et 1980, ils célèbrent la résistance de la Seconde Guerre mondiale et la victoire contre l'Axe, sous l'égide de l'armée des Partisans de Tito. Au-delà de leur architecture brutaliste, ils incarnaient l'unité, la réconciliation et servaient d'outils éducatifs pour transmettre l'idéologie socialiste yougoslave. Autrefois fréquentés par des hordes de visiteurs,beaucoup sont aujourd'hui abandonnés ou en ruines, témoins des conflits des années 1990 et du rejet d'un passé complexe.

  • " En trois chapitres - Spomeniks, mon coeur va exploser" par Anna Milone. 2024

    De l’image d’architecture, à son corps dans l’image, à l’image en mouvement, lors de sa résidence dans le cadre d’Elles & Cité 2024, Andrea Vamos bondit, d’étapes en avancées pour sortir de sa zone de confort. Cela fait plus d’un an qu’elle côtoie les spomeniks. Ces géants de béton, des sculptures monumentales inspirées de l’architecture brutaliste, parsèment le territoire de l’ex Yougoslavie. Érigés sur des sites de commémoration de la Seconde Guerre mondiale, symbole de l’antifascisme, ils recevaient encore dans les années 1980 des milliers de visiteurs et visiteuses avant d’être au mieux oubliés, au pire détruits après la chute du mur. Témoins d’un passé qui a perdu de sa superbe, ils témoignent d’une utopie politique passée. Des photographes ont parcouru plusieurs pays pour les représenter. Andréa aussi mais avec une attention particulière à ceux d’entre eux qui ont été détruits, démantelés, qui disparaissent avec l’histoire qu’ils portent.

  • "Frictions, la bascule des vivants" par Antoine Perez. 2024

    ANDREA VAMOS est intervenue au Monténégro pour le projet Country for Sale. Dans des espaces campagnards délaissés ou des sites côtiers, l’artiste met en scène des couvertures de survie dans le paysage. Ballottées et maltraitées par le vent, lacérées parfois, elle les photographie accrochées à la végétation ou virevoltantes. En parallèle elle archive la signalétique de nombreux terrains à vendre dans les sites où elle se rend. Récupérant ensuite les couvertures, elle les réutilise comme support d’impression de ses mêmes photographies

  • "Ekomitologije" par Milica Bezmarevic. 2023

    Understanding and fathoming the term eco, the original meaning of which refers to home, house or residence, instinctively inspires thinking about the ecology of the natural environment. The term primarily denotes precisely that, but we must extend this framework to other ecological discourses of the social environment and human subjectivity, in order to raise awareness about the complex dimension of the broader context of ecology. As Félix Guattari, a French philosopher and activist, vividly explains: it is time to stop associating ecology with the image of a small group of nature lovers or ecological experts.

  • "Les images qui n'existeront plus" par Ambrine Lazreug-Didier. 2022

    Lors de leurs premières parties de cache-cache, les enfants dissimulent leurs visages derrière leurs mains, pensant ainsi que s’ils ne nous voient pas, nous ne les verront pas non plus. C'est cette innocence, ce jeu entre le regardeur et le regardé, entre le visible et le non visible, que nous retrouvons dans la série Les images qui n’existeront plus.

  • "J'y découvre une forêt de feu ... " par Margaux Bonopera. 2015

    L’exposition d’Andréa Vamos, J’y découvre une forêt de feu …, est un exercice. On fait de l’exercice pour s’entrainer, pour apprendre et pour comprendre. En présentant l’ensemble de ses archives photographiques ainsi que ses textes, Andréa s’entraine à se souvenir. Ce livre d’archives apparait donc comme un moyen de se « rappeler de » mais il devient également une sorte de manuel grâce auquel on apprend les différentes possibilités de rencontres entre les pellicules et la forêt. Grâce aux textes, on comprend également le besoin viscéral pour l’artiste d’aller embobiner la nature et ce depuis de nombreuses années. L’archive chez Andréa n’a rien d’une posture contemporaine qui verrait dans l’archive une forme plutôt qu’un moyen.

  • "Ce que m'a dit la minute" par Margaux Bonopera. 2016

    Le titre de cette exposition provient d’un poème de Jean Cocteau dans lequel il fait parler le temps.

    La minute lui dit de savourer et de comprendre sa présence. Ce court poème fait écho à la démarche d’Andréa Vamos qui depuis plusieurs années travaille avec des pellicules cinématographiques, outil de capture du temps et révélateur de moments. En effet, en 2006, après avoir trouvé de nombreuses pellicules dans une poubelle, Andréa Vamos commence une série d’installations en forêt. Elle ne cessera tout au long de ce projet qu’elle nomme Photosynthèse de photographier ses travaux, d’écrire à leurs propos et de dessiner ses idées. Une première exposition à la Kogan Gallery (Paris) en 2015 intitulée J’y découvre une forêt de feu … avait été l’occasion d’exposer dans un espace clos ces assemblages de natures et de bandes plastiques.

  • "Des bobines dans les arbres" par Raphaëlle Péria. 2015

    Dès notre arrivée devant la galerie Kogan, notre regard est attiré par les installations de feuillages disposées à l’intérieur par Andrea Vamos. Notre curiosité attisée, nous poussons la porte de la jeune galerie installée dans le marais depuis quatre ans.

  • "Parole à Andréa Vamos" par The Steidz. 2021

    Franco-yougoslave, Andréa Vamos développe un travail autour de l’image qu’elle envisage comme territoire de la mémoire et comme projection sur le monde. A l’occasion de son exposition à la galerie Eko Sato dans le cadre de la Biennale de l’image tangible ( BIT.20), elle présente son oeuvre After Works, une installation de pellicules grand format.

  • "The eastern map" par The Steidz. 2023

    Durant l’été, the Steidz présente une sélection d’oeuvres photographiques d’Andréa Vamos. Exploratrice de territoires fragiles, la plasticienne développe une imagerie transitoire, cartographiant sous de nouveaux angles une géographie sensible et colorée.

  • Le point contemporain - Entretien avec Pauline Lisowski - 2021

    A l’occasion de l’exposition d’Andréa Vamos à la Ulus Galerija à Belgrade, Pauline Lisowki interroge l’artiste sur son projet “ 36 pauses à l’Est de 89”.