Je pars d’où je viens.

L'artiste ancre son travail dans une quête identitaire archéologique et une réflexion sur la mémoire, cherchant à transformer l'identité héritée en un moteur d'action créative.

Ce projet marque le premier travail de l'artiste portant sur les Spomeniks (monuments communistes yougoslaves, aujourd'hui en déclin). Il vise à donner à ces ruines une continuité vivante par intégration et juxtaposition. La méthode, intitulée « Je pars d’où je viens », est un processus d'installation qui vise à extraire pour mieux reconstruire, et à occulter pour mieux montrer, réinscrivant dynamiquement l'héritage dans le présent.

Pour réaliser cette oeuvre, l'artiste a effectué une intervention physique éphémère en construisant une maquette en papier directement sur le monument de Petrova Gora, en Croatie. L'image photographique « Je pars d’où je viens » est ensuite imprimée sur les faces recto-verso d'une couverture de survie.

L'intervention physique étant par nature éphémère, la photographie est le seul document qui subsiste de l'action in situ. Cette image acquiert le statut d'œuvre finale, agissant comme la mémoire pérenne de l'installation disparue, destinée à être exposée.

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Exposition collective Jeune Création, 70eme.
Espace Niemeyer, Paris

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