L'installation « Mauvaises Herbes » est une critique politique de l'architecture qui interroge la façade comme image fondatrice de l'idéologie de nos sociétés. L'œuvre se présente comme une construction mémorielle reposant sur l'artifice du décor. Ce projet en cours tend à proposer une installation monumentale sous forme de village de façades.
L’oeuvre établit une tension immédiate entre la réalité du lieu et la façade idéalisée qu'elle propose. Elle utilise la lumière douce et les couleurs chaudes pour faire apparaître une utopie visuelle qui questionne le système imposé.

Composée de fragments transparents soutenus par des pieds photographiques (C-stands), l'installation utilise cet artifice empreunté à l’univers des studios pour souligner la fragilité et remettre en question la prétendue solidité de la politique du système imposé.

En circulant entre les pièces, le public est forcé à un jeu constant entre le décor (l'illusion) et la réalité (le vide).

Vue à l’Orangerie de Conflans St Honorine.

Installation de 10 impressions sur plexiglass de tailles variées suspendues et maintenues par des c-cstand century, clamp.